Le projet récréotouristique du lac Mékinac a connu 5 promoteurs depuis 1997. il a aussi divisé les villégiateurs. Voici un court historique avec, inévitablement, quelques lacunes et erreurs. Certaines ont déjà été corrigées grâce à la collaboration d’un de nos visiteurs.
Les premiers promoteurs (le Groupe Marleau et Cloutier), après entente avec le Gouvernement du Québec, vend ses premiers terrains en 1997 au début et à la fin du Chemin-du-lac-Mékinac. Par la suite, Jacques et Jocelyn Lefebvre, ainsi qu’un autre associé, reprennent le projet en 1998. Ils cèdent les droits commerciaux et de villégiature du Lac Mékinac, Paul et Gélinas au groupe Fortier, St-Louis et Testu en 1999, qui eux, par la suite, les vend à Sylvain Vaugeois, lequel s’associe peu de temps après au groupe états-uniens Hines dont nous n’avons pu trouver la référence au projet sur leur site. L’entente est rendue public le 4 avril 2003
Fin août 2003, la mort subite de Sylvain Vaugeois semble remettre en question le projet. Le 22 septembre 2003, une subvention de près de 9 millions est accordée par le Fonds sur l’infrastructure municipale (FIMR). Le 25 septembre 2006, Bassin versant St-Maurice réagit favorablement au projet. La municipalité de Trois-Rives affirme le12 août 2008 que le temps est compté pour le groupe Hines. Le 26 août 2008 on annonce que la rencontre entre Trois-Rives, le promoteur et le Gouvernement est remise au 26 septembre 2008.
Lors de la rencontre en octobre 2008 entre le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune et la Municipalité de Trois-Rives, le promoteur (le groupe Hines) avait présenté un projet très différent de ce qui était convenu à l’origine. Le projet était transporté à l’ouest (le Bras-de-la-Croix?) et il n’était plus question d’auberge.
Les nouveaux plans n’étant plus conformes à la Promesse conditionnelle d’achat et de vente signée en 2003 avec le MRNF, le ministère des Affaires municipales et des Régions a annulé la contribution de près de 6 million prévue conjointement avec le fédéral. La part de la muncipalité devait être remboursée par le promoteur.
Le maire Mongrain a annoncé la nouvelle au conseil municipal lors de la réunion du 1 décembre. Selon lui, rien n’empêche le promoteur de revenir avec un projet plus conforme à ce qui avaint été convenu. Mais il devra le faire avant la date butoir du 31 décembre 2008. Le maire soutient que d’autres promoteurs seraient intéressés par le site, même s’il en ignore l’identité, et il demeure optimiste malgré tout et souhaite la venue d’un nouveau projet…
Il faut retenir que les subventions fédérale et provinciale sont toujours disponibles pour d’éventuels nouveaux promoteurs.
Une histoire à suivre.