Il ressort de l’analyse du suivi de la qualité de l’eau, effectuée dans le lac au cours de l’été 2008, que notre lac semble en bon état. L’eau est légèrement enrichie par le phosphore, lequel peut provenir de sources naturelles ou être relié aux activités humaines. Comme les activités humaines sont les seules sur lesquelles nous pouvons agir, nous devrons donc veiller à ne pas contribuer par nos activités à l’enrichissement du lac en phosphore.
Le faible taux de chlorophylle signifie qu’il y a peu d’algues microscopiques en suspension dans l’eau. Les biologistes du MDDEP nous informent qu’un taux élevé de chlorophylle indique qu’un lac a commencé le processus de vieillissement. Pour le moment le taux de chlorophylle peu élevé est donc une bonne nouvelle.
Cependant les résultats indiquent que l’eau de notre lac est peu transparente, par chance cela n’est pas causé par un taux élevé de chlorophylle en suspension dans l’eau. La transparence de l’eau serait plutôt affectée par la concentration de carbone organique dans l’eau du lac. Le carbone organique provient de la décomposition de matière vivante (organique). Selon les biologistes du MDDEP il y a de fortes chances pour que cela provienne de matière humique; par exemple des matières provenant de marais ou d’étangs qui sont transportés jusqu’au lac par les rivières et les ruisseaux. À notre avis, la Rivière-du-Milieu pourrait bien être ainsi la cause principale du taux assez élevé de carbone organique. Le bois de flottage calé pourrait être aussi un facteur contribuant. Mais nous ne sommes pas experts en la matière.
En gros, la situation du lac n’est pas alarmante mais nous devons demeurer vigilants, suivre à plus long terme l’évolution du lac et prendre toutes les mesures appropriées afin que le lac Mékinac demeure un des joyaux de la Mauricie.
Catherine Bamber (circa 2009)